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> Does anyone know of records for other performances that describe
> aristocrats amused by the efforts of local performers?  Or any records of
> aristocrats as players satirizing lower class traditions or performances?

There is a rare occurrence of outright parody on the stages of
the Joyeuse Entrees of the Dukes of Burgundy. This may or may not fit what
you're looking for.

In short, it's the story of the Judgment of Paris, although, while
the three Graces are nude on stage, they are also the three
ugliest women in Lille. Maistre Patout, a friend of Duke Charles, plays the role
of Paris and blows on a "cornet de porquier" (a pigfarmer's horn) to announce
the beginning of the play. I'm not sure exactly what the instrument is, but I'll
bet it doesn't produce the most delicate sound.

The description of this performance is preserved only in an
eighteenth(?)-century transcription from a local chronicle--the
remains of which I have sought in vain. I've transcribed the
entire document here with the exception of a final paragraph
describing a fire that destroyed part of the city a week after
this ceremony.
Jesse

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ARCHIVES MUNICIPALES DE LILLE ms. AG 1, dossier 1

Extrait tire d'un manuscrit reposant chez les R.R.P.P. Jesuites a
Armentieres

Comment Charles Duc de Bourgogne fit son entree en la ville de
Lille

Le Duc Charles se partit de la ville de Mons en Haynau, il s'en
vint faire son entree en la ville de Lille, la ou il fut
notablement rechuys de ceulx de la ville, la porte par ou il fit
son entree estoit couverte de hault en bas de draps noirs et
violets, et sy avoit tout du long de la rue depuis la porte
jusqu'a son hotel de moult belles allumories et de bien riches
histoires entre lesquelles il y eut Maistre Patout lequel este de
la maison du Prince, et a cause que luy, sa femme et ses enfans
estoient manans et bourgeois de la ditte ville de Lille et a
celle cause et pour l'honneur du Prince il pleust audit Mr Patout
de lui faire une belle histoire a sa venue en sa bonne ville de
Lille et laquelle histoire este de Paris et des trois Deesses,
Pallas, Venus et Juno.  Ledit Maistre Patout pris pour ce faire
trois femmes dont celle qui estoit Venus se nommoit la grosse
Julienne laquelle je tiens que entre mille femmes on ne puisse
point trouver de plus grasse et grosse et de plus grande comme
icelle estoit, et celle qui faisoit le personnaige de Juno se
nommoit Jacquette Broquette, laquelle estoit une longue et meigre
femme qui n'avoit que le peel et les os aussi magre que ung
hairon, et celle qui faisoit le personnage de Pallas se nommoit
Favignon, laquelle etoit bochue, a tout un bien court corps a
grosses epaules et deux longues jambes gresles et menues comme
fusiaux.  Et estoient icelles demoiselles toutes trois nues et
parees de colliers d'or en leurs hatriaulx [cou] tout richement
et bien ainsi que l'histoire le requiert.  Quand le prince fut
entre en la ville la ou il fust honorablement rechuys des f..rs
de le ville et de tous ceux de la loi et de tout le peuple.  Et
le Prince este averty que ledit Maistre Patout lui faisoit une
vraie histoire a sa bien venue, il dict que on lui monstrast,
comme on fist.  Quand M. le bon Duc Charles fut allencontre du
hourt de ladite histoire, on lui dit et il commanda de ouvrir et
avant ouvrir on sonnoit au lieu d'un bachin, un cornet de
porquier comme on fist.  Quand M. le bon Duc Charles vit ces
trois Deesses et ledit Maitre Patout la couchies, il en eut de
tres grande rire que nullement il ne s'en scavoit estruquier.
Ainsi fust Charles Duc de Bourgoigne bien et honorablement
rechuys et festie en sa bonne ville de Lille.  Il n'y jocqua que
une nuict, il s'en partit le lendemenain et s'en alla a Bruges et
de la en Hollande la ou il ne demoura gueres et revins de
Hollande a Bruges.